Le Ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance avait, en 2015, décidé la création d’un nouveau label, celui de l’ISR ou Investissement Socialement Responsable. La mise en place d’une telle certification visait avant tout les fonds qui misaient sur des actifs mobiliers comme les valeurs boursières. L’année 2020 marquera son extension, notamment vers les SCPI ou les OPCI par exemple. Voici alors les principales informations à retenir par rapport à ce label encore peu connu.
Les bases de ce label ISR
Le label ISR est une balise mise en place par l’État français servant de référence à tous les investisseurs de l’Hexagone ou d’Europe, indiquant à ces derniers quels sont les placements se basant sur des actifs plus sains sur la planète et plus durables. Dans toute l’UE, il n’en existe pas deux comme le label ISR.
Le principal objectif des autorités a été d’inciter les épargnants à justement se tourner vers des placements qui s’inscrivent dans une démarche de développement durable. De plus, il est impératif, à l’heure actuelle, de miser sur des produits d’investissement socialement responsable afin de contribuer à lutter contre de nombreuses inégalités et surtout pour limiter les dégâts que l’environnement est actuellement en train de subir.
Plusieurs classes d’actifs sont ainsi concernées. Les actions ou les obligations sont notamment prises en compte. Certaines SCPI, OPCI ou encore des OPCVM ont aussi déjà obtenu leur label.
Attribution de ce label
Il est alors évident que les différents fonds qui souhaitent se faire certifier ISR ont impérativement besoin de se conformer à de nombreuses exigences et aussi s’engager à respecter un référentiel dédié à ce label. Dans ce sens, les critères ESG (Environnemental, Social et Gouvernance) peuvent notamment servir de base. Les fournisseurs d’actifs devront alors s’aligner par rapport à 8 différents indicateurs et ils seront perpétuellement notés après des audits de contrôle.
Ce sont d’ailleurs des cabinets d’audit spécialisés qui doivent effectuer l’analyse de conformité. Les procédures peuvent prendre beaucoup de temps, surtout parce que les deux principales évaluations sont espacées d’un an. Les vérifications se font tous les trois ans. Les entités concernées ont donc intérêt à rester perpétuellement aux normes sous peine de se faire retirer le label.
Actuellement, seules les enseignes comme Afnor Certification, Deloitte et EY France sont autorisées à valider l’attribution d’une certification ISR. Ainsi, il faut contacter l’un de ses organismes pour entamer les procédures. Cependant, une vérification des critères d’éligibilité au préalable sera indispensable afin de ne pas déposer une demande pour rien. Le chantier peut alors être assez conséquent.
Bref, l’existence d’un label comme l’ISR est un point positif pour les investisseurs qui pourront ainsi placer leurs capitaux dans des produits plus sains et responsables. En plus, cela ne devrait pas nuire à leur rentabilité. Au contraire, les rendements restent très intéressants.